LE SOUVENIR DES GRANDS PRIX DE BORDEAUX
UNE COMMEMORATION EN 1987
Il faut attendre 1987 pour entendre de nouveau le rugissement des bolides et sentir l’odeur de l’huile de ricin sur le circuit des Quinconces. Pour fêter les 90 ans de l’ACSO, Dominique Geffré, le président de la section de l’ACSO dédiée aux véhicules de collection, a en compagnie de son ami Yves Baillot d'Estivaux l’idée de faire revenir les coureurs de l’époque et leurs voitures pour une commémoration.
Les deux compères contactent « Retro Grand Prix Organisation », structure dirigée par le Baron Suisse Emmanuel de Graffenried, et le rôle de ce dernier est déterminant pour cet évènement. Toulo, comme on le surnomme, est en effet le Manager du club des anciens pilotes de Grand Prix présidé par Juan Manuel Fangio, et s’implique dans différentes manifestations historiques pour faire revivre les anciens circuits, comme à Lausanne en 1983. Dans une correspondance datée du 21 octobre 1986, Toulo donne son accord pour l’organisation d’une commémoration de grande ampleur. Dès lors, une commission est mise en place au sein de l'ACSO, composée de Michel Arzac, Yves Baillot d'Estivaux, Jean Bourgoin, André Cazaux-Maleville, Roland Garros et Dominique Geffré. La mairie de Bordeaux accepte en janvier 1987 cette manifestation dont le projet est définitivement validé par Claude Chambonnaud, président de l'ACSO, et son Conseil d’Administration le 10 mars 1987.
Après les premières réunions de travail avec la Préfecture et le Port autonome de Bordeaux, l’annonce est faite le 25 avril 1987 sur le plateau de FR3 Aquitaine par Yves Baillot d’Estivaux. Accompagné de Maurice Trintignant, qu’il invite devant les caméras, il annonce la reconstitution de l’épreuve sur le tracé des années 1950, avec coureurs et voitures de l’époque ! Une démonstration plus qu’une compétition pour rendre hommage à la course et aux hommes qui l’ont disputée.
Enfin, pour permettre de boucler le budget de ce Grand Prix historique, le directeur de l'ACSO Jean Bourgoin signe un partenariat financier avec l'hypermarché Auchan de Bordeaux-Lac, qui comporte notamment en contrepartie l'accueil des participants sur le parking du centre commercial le samedi après-midi.
Pour la journée du dimanche 27 septembre 1987, la Place des Quinconces et l’ensemble du tracé du circuit de 1951 sont donc réaménagés à l’image de l’époque. Ainsi, la piste est sécurisée avec des bottes de pailles, les passerelles au-dessus du circuit sont de nouveau dressées, 30 tentes sont prêtées par l'Armée, des particuliers ont sorti des voitures de collection pour l’ambiance et les monoplaces sont prêtes à retrouver leurs pilotes. Si plusieurs plateaux sont programmés, le principal concerne celui des Formule 1 ayant disputé le Grand Prix avec des Maserati, Ferrari, Gordini, Talbot, Connaught ou encore Cooper. Les monoplaces proviennent de collections privées ou de musées, comme celui de Donington.
Concernant les pilotes, le gratin se retrouve sur les Quais de Bordeaux avec six pilotes qui ont couru les Grands Prix : Juan Manuel Fangio, Froilan Gonzalez, Maurice Trintignant, Robert Manzon, Roberto Mieres et Toulo de Graffenried. Stirling Moss et Luigi Villoresi, malades, se sont excusés.
Profitant du soleil resplendissant, un public très nombreux a fait le déplacement vers le centre-ville de Bordeaux et suit les commentaires passionnés de Jacques Dorizon. Devant plus de 50.000 spectateurs, un défilé de voitures d’époque, réparti en six catégories, s’empare du circuit. Un véritable résumé de la production industrielle de l’automobile depuis sa création jusqu’aux années 1950 roule en cette belle matinée. La doyenne est une De Dion-Bouton appartenant à René Ville qui porte le numéro 144 comme durant la terrible course Paris-Madrid de 1903 ! Toutes les marques françaises, anglaises, italiennes ou allemandes sont représentées. De vénérables Panhard et Levassor, Amilcar, Bugatti, Salmson ou Mathis retrouvent leur jeunesse le temps de quelques tours du circuit, sans oublier les motocyclettes.
Sur l’Esplanade des Quinconces, pilotes et passionnés échangent leurs souvenirs en compagnie de Fangio qui n’arrête pas de signer des autographes. Le moment tant attendu se précise enfin et à 15 heures, le Président de l’Assemblée nationale et député-maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, effectue un tour d’honneur avec Fangio comme chauffeur, au volant d’une 300 SL cabriolet spécialement envoyée à Bordeaux par la firme Mercedes depuis Stuttgart.
Le circuit est prêt pour la commémoration. Juan Manuel Fangio reprend alors le volant de la Gordini de 1953, Gonzalez celui d’une Ferrari uniformément rouge et quant à Maurice Trintignant il pilote une Talbot T26C, appartenant au musée Henri Malartre, situé au sein du Château de Rochetaillée au nord de Lyon. Cette voiture est amenée à Bordeaux pour cette journée historique ornée du numéro 14, celui de la victoire de Louis Rosier en 1951 ! L’occasion pour Pétoulet de se souvenir de l’épreuve : « Les Grands Prix de Bordeaux étaient très difficiles. Il fallait surtout se méfier des rails du tramway qui coupaient la piste ! »
Robert Manzon pilote une Ferrari semblable à celle qui lui permit de se classer deuxième en 1954 et Toulo de Graffenried une Maserati, sa marque préférée. Curieusement, Roberto Mieres ne pilote pas la Maserati qui lui fit obtenir la troisième place en 1955, mais la Ferrari 1500 cm3 à compresseur avec laquelle Peter Whitehead se classait troisième en 1951. Un rêve se réalise : les coureurs de l’époque, dans les voitures de l’époque sur le circuit de l’époque sont bien présents !
Le Maire Jacques Chaban-Delmas, comme trois décennies plus tôt, abaisse le drapeau tricolore du départ. Dans la fumée des échappements et les senteurs de ricin, la meute bondit, Fangio en tête. N’ayant rien perdu de leur adresse ni de leur enthousiasme, les pilotes font vibrer le public par de belles empoignades, roue dans roue, alors que comme le relate Bruno Leroux « il passe dans l’air quelque chose d’indéfinissable, comme si, dans ce décor et ces voitures immuables, les pilotes s’étaient sentis tout à coup plus jeunes d’une trentaine d’années, et l’avaient communiqué dans les tribunes…» (La Vie de l’Auto, 15 octobre 1987).
Quand Fangio doit mettre fin à la démonstration déjà plus longue que prévue, ses amis le suivent à regret. Toulo de Graffenried n’a pas perdu sa casquette à l’envers mais Robert Manzon, en panne, fait de l’auto-stop avant d’être pris en croupe sur la Talbot de Trintignant ! Autour du circuit, une longue clameur des 50.000 témoins de ce grand moment d’émotion rend hommage à ces champions. Pour finir en beauté cette évocation festive, la piste est ouverte à tous les véhicules et motocycles présents qui tournent sur le circuit en un carrousel étourdissant. Gloire Girondine de l’automobile avec plus de 1.000 courses au compteur, Raymond Rispal pilote sa fidèle Brabham. Toulo de Graffenried et Alain Grand, Président de l’Ecurie Atlantique, vont lui remettre au nom de la FFSA la Coupe de l’Ancienneté.
De longues heures après la fermeture de la piste, le parc des coureurs et le village des marques sur l’Esplanade des Quinconces grouillent de monde. Dominique Geffré est heureux : cet anniversaire historique est un énorme succès. L’occasion symbolique pour le Grand Prix de Bordeaux de retrouver le quotidien Sud Ouest, avec ce titre nostalgique faisant la une du 28 septembre : « Bordeaux a revécu la fièvre des Grands Prix »
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Plaque souvenir de la commémoration de 1987 - archives ACSO |
Initialement prévue pour devenir un rendez-vous annuel, avec une programmation les 24 et 25 septembre 1988 annulée pour des raisons logistiques, une autre édition de cette commémoration se déroule le 28 mai 1989, avec notamment un hommage aux Maserati de compétition et la présence de Jack Brabham, Luigi Villoresi ou Roy Salvadori. Mais, malgré une édition envisagée en septembre 1990, cette deuxième édition reste sans lendemain…
Compte-rendu de la commémoration dans le quotidien local Sud Ouest (compte abonné obligatoire) : https://archives.sudouest.fr/download/1-9818873
-> Photographie d’Yves Baillot d’Estivaux prise sur la ligne droite du circuit reconstituée sur les Quais, alors que les monoplaces sont prêtes à s’élancer : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1725141257669714&id=354730468044140
-> Photographie d’Yves Baillot d’Estivaux avec les monoplaces en action sur les Quais, la Gordini de Juan Manuel Fangio en chef de file : https://m.facebook.com/photo.php?fbid=1256755371044924&vanity=HistoireACSO&slug=a.1201428743244254
UN LIVRE HOMMAGE EN 2013
Après un premier opuscule publié en 2009 pour essayer de faire revivre le souvenir de cette course, Frederick Llorens s’est rapproché d’Yves Baillot d’Estivaux, fils du président de l’ACSO des années 1950 Louis Baillot d’Estivaux, pour écrire un livre rendant hommage à l’épreuve et à ses acteurs.
Il en est sorti un ouvrage publié par FL Livres en septembre 2013, illustré de plus de 200 photographies, qui fut notamment récompensé par le prix Brives-Cazes de l’Académie Nationales des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.
Parmi les autres livres abordant les Grands Prix de Bordeaux, notons :
- Un siècle de grands pilotes Français, Maurice Louche, 1995
- 100 ans de l’Automobile Club du Sud-Ouest, ouvrage collectif, ACSO, 1997
- Les grands prix de formule 1 hors championnat du monde, Christian Naviaux, Editions du Palmier, 2002
- Dictionnaire de Bordeaux, ouvrage collectif, éd. Loubatières, 2006
- All my races, Stirling Moss, Haynes, 2009
- Jean Behra - Le prince des damiers, Jean Luc Fournier, ALBD, 2013
- L’automobile à Bordeaux 1945-2000, Frederick Llorens, éditions confluences / La Mémoire de Bordeaux Métropole, 2017
- Circuits de nos régions, Catherine Debuire, CASA, 2021
- Histoire de l’Automobile Club du Sud-Ouest, Frederick Llorens, ACSO, 2021
- Empreintes, #20 - mai 1995, article de Dominique Geffré et Yves Baillot d’Estivaux
- Automobilia, #2 - mai 1996 et #4 - juillet 1996, articles de Dominique Geffré
- Le Petit Bordelais, été 1997
- Gazoline, #96 - décembre 2003, article d’Eric Favre
- Autodiva, #46 - 1er trimestre 2021, article de Jean Luc Fournier
- VHC Magazine, #3 - avril 2021, article de Frederick Llorens
- Empreintes, #91 - juillet 2021, article de Frederick Llorens
DES OBJETS A COLLECTIONNER AUJOURD’HUI
- L’Automobile Club du Sud-Ouest propose à la vente des reproductions au format 50x70 des affiches des Grands Prix de Bordeaux 1929, 1932, 1951, 1952, 1953, 1954 et 1955. Ces reproductions sont basées, selon les années, sur des affiches originelles récemment restaurées ou sur les couvertures des programmes originaux des épreuves.
Se renseigner auprès de l’ACSO, 8 place des Quinconces à Bordeaux. Pour les contacter, n'hésitez pas à visiter le site de l'ACSO.
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Les reproductions proposées à la vente par l'Automobile Club du Sud-Ouest |
www.flyandrive.com/index.php/fr/recherche?q=grand%20prix%20de%20bordeaux
D’autres artistes ont également signé des œuvres originales portant sur le Grand Prix de Bordeaux, comme Gilles Sarthou ou Pierre Pujolle.
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Brassards portés par les officiels et les commissaires durant les différentes éditions du GP de Bordeaux disputés sur le circuit des Quinconces - collection Yves Baillot d'Estivaux |
UNE ROUTE CREEE POUR LA COURSE
Pour le tracé du Circuit des Quinconces, les contre-allées de la place des Quinconces, dites allées charretières (renommées allées de Munich et allées de Bristol en octobre 1980), sont élargies et goudronnées au début de l’année 1951 par les services de l’urbanisme de la mairie de Bordeaux.
En complément, une voie est spécialement créée au plus près du monument aux Girondins.
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Correspondant à la partie haute du tracé en noir, entourant le Monument aux Girondins, le tracé de l'allée de Los Angeles |
Les équipes municipales décident en effet de concevoir un nouvel axe, dans le but de doubler la voie existante au pied de l’Hémicycle, et ainsi d’éviter le passage des monoplaces aux abords des habitations. Pour réaliser cette voie, il est demandé à Albert Divo de concevoir la courbe de ce virage de 232 mètres. Ou très exactement 232,034 mètres !
En 1953, le champion moto Georges Monneret estime que cette courbe, qui représente incontestablement le morceau de bravoure du tracé, est un virage à entourloupettes ! Symbole des Grands Prix de Bordeaux, ce virage a ensuite vu défiler les automobiles après n'avoir été ouvert seulement que quelques jours dans ses premières années. D’ailleurs, un lecteur de Sud Ouest se félicitait de cette décision initiale dans un courrier : « J’estime que l’administration municipale a agi sagement en interdisant l’accès de cette piste à tous véhicules. Beaucoup de jeunes enfants jouent à cet endroit, et ce serait aller au-devant d’accidents » (Sud Ouest, 12 septembre 1951).
Cette courbe est dénommée officiellement allée de Los Angeles lors du conseil municipal du 4 avril 1980, en hommage au jumelage entre les deux villes, et non allée du général Weygand ou allée des Girondins comme cela avait été envisagé (Archives Bordeaux Métropole, cote 1022 W 18).
Cette voie est depuis le lundi 10 avril 2006 fermée à la circulation et réservée au tramway.
UN ASPECT PATRIMONIAL DE CERTAINS CHÂSSIS
Pouvoir identifier et tracer des monoplaces est une aventure périlleuse et risquée, les changements de plaque de châssis étant encore monnaie courante dans les années 1950 après un accident ou la mise en place d’évolutions techniques ou réglementaires. Au fil des courses et des saisons, certains châssis ont également été détruits ou utilisés comme « donneurs d’organes ». D’autres existent toujours, appartiennent à des collectionneurs privés et peuvent parfois apparaître sur certaines courses historiques.
Toutefois, plusieurs voitures ayant disputé le Grand Prix de Bordeaux ou l’une des courses annexes sont visibles dans des musées de nos jours.
Le Musée National de l’automobile, à Mulhouse, abrite ainsi la Ferrari 212, châssis 110, avec laquelle Rudolf Fischer a terminé à la deuxième place du GP 1951. Y seraient également d’autres monoplaces ayant disputé cette même édition, à savoir le châssis 1609 de la Maserati 4CLT piloté par Nino Farina (mais avec une plaque 1602…) et le châssis 110009 de la Talbot-Lago T26C utilisée par Yves Giraud-Cabantous (avec une plaque du châssis 110002…). Ce musée conserve également la Gordini T16, châssis 34, utilisée par Maurice Trintignant en 1953 ou encore la Maserati 250F, châssis 2506, de Louis Rosier en 1955.
La Ferrari pilotée par Rudolf Fischer au Grand Prix de Bordeaux 1951, présentée peinte en rouge au Musée National de l’automobile - Frederick Llorens |
Le Musée de Donington abrite la Maserati 4CLT, châssis 1607, ayant appartenu au Prince Bira et engagée en 1951 ainsi que durant de nombreuses années le châssis 2515 de la la Maserati 250F pilotée par Roberto Mieres à Bordeaux en 1955. Revendu dans les années 2010, ce dernier châssis a repris la piste en 2024 lors du Grand Prix de Monaco Historique.
Le Musée Henri Malartre, à Rochetaillée sur Saône, conserve dans ses collections le châssis 32 de la Gordini T16, monoplace utilisée par Roberto Mieres à Bordeaux en 1953, par Jean Behra en 1954 puis par Robert Manzon en 1955. Certainement le châssis qui connaît le plus le circuit des Quinconces !
Loin de vouloir être exhaustif dans cette liste, le châssis 2504 de la Maserati 250F du Prince Bira en 1954 et 1955 est dans un musée en Nouvelle-Zélande, alors que le châssis 2505 piloté par André Simon en 1955 est visible en Italie, au Musée National de l'automobile de Turin.
Certaines de ces voitures apparaissent également lors de ventes aux enchères. Ainsi, après avoir été vu au Goodwood Revival 2005, le châssis 2516 de la Maserati 250F ayant permis à Jean Behra de l’emporter en 1955 a été vendu par Fiskens en 2018. Plus tard, la Ferrari 625 d’Alfonso de Portago en 1955, à savoir le châssis 0540 avec son historique validé par Ferrari Classiche, a été proposé à la vente par Sotheby’s en mai 2024. Encore plus récemment, le châssis 1 de la Ferrari 555 utilisé par Nino Farina à Bordeaux en 1955 a été vendu par Bonhams à Paris le 6 février 2025 pour un peu moins de 2 millions d’euros.
Les revues dédiées aux automobiles de collection peuvent aussi permettre de retrouver des modèles « bordelais ». Le numéro d’octobre 2015 de Rétroviseur propose ainsi un essai du châssis 425 de la Salmson GSC utilisé par Hector David lors de sa victoire en 1929 au Parc Bordelais.
Concernant les autres catégories, la barquette de Raymond Rispal est conservée au Manoir de l’automobile à Lohéac. Du côté des Porsche 550 ayant dominé la course des voitures Sport en 1955, le châssis 0018 utilisé par Kurt Ahrens serait aux Etats-Unis, le châssis 0027 piloté par Marcel Balsa (appartenant à l’époque à Sonauto) serait en Allemagne, alors que le châssis 0016 de Josef Jeser serait lui en Belgique.
Les ventes aux enchères concernent aussi les voitures des courses annexes. Même si son esthétique a été modifiée avec la perte de son toit, la voiture élaborée par Lucien Barthe et victorieuse en 1954 a été vendue par Aguttes en mai 2022. Après avoir été vue au Mans Classic en 2012 et 2018, la Simca 8 Gordini châssis 823885, aux mains de Jacques Lapaillerie à Bordeaux en 1953, a été proposée à la vente par Sotheby’s à Paris en février 2025.
SURPRISES
Quelques petites surprises et autres pépites pour terminer ces souvenirs autour des Grands Prix de Bordeaux.
- À l’époque des Grands Prix sur le circuit des Quinconces, et ce depuis 1926, l’Automobile Club du Sud-Ouest a son siège 15 cours Georges-Clémenceau, à proximité immédiate de la place Gambetta. Ce n’est que dans les années 1960 que l’ACSO a pris possession de son siège actuel, au 8 place des Quinconces. Précisément le 1er septembre 1965 pour le Cercle et ses salons et le 16 avril 1968 pour les bureaux administratifs. Depuis, les adhérents et visiteurs de l’ACSO peuvent donc profiter d’un cadre géographiquement situé à proximité immédiate du circuit des Quinconces !
- Plusieurs présidents de ce Club se sont illustrés lors de manifestations sportives. Du docteur Maurice Creuzan dans des courses de ville à ville à la fin du 19ème siècle jusqu’à Claude Expert dans des épreuves tout-terrain durant les années 1980, en passant par les nombreuses participations dans des courses de côte des années 1920 de Louis Baillot d’Estivaux. Mais l’un d’eux a la particularité d’avoir remporté un Grand Prix de Bordeaux ! Vainqueur de l’édition 1928 disputée aux Quatre Pavillons, Pierre Darroman a en effet été président de l’Automobile Club du Sud-Ouest du 6 mars 1937 au 27 novembre 1945.
- Lors du salon Bordeaux Auto Rétro organisé en avril 2011, l’Automobile Club du Sud-Ouest a proposé aux visiteurs un stand permettant de replonger dans l’ambiance des Grands Prix de Bordeaux, avec la présence d’une Talbot-Lago similaire à celle victorieuse en 1951 : https://m.facebook.com/photo.php?fbid=1191884647531997&vanity=HistoireACSO&slug=a.1201428743244254
- Une interview de Frederick Llorens et Yves Baillot d’Estivaux, réalisée par Autosital en septembre 2013 à l’occasion de la publication du livre sur les Grands Prix de Bordeaux. Tournée sur la place des Quinconces, cette vidéo a été réalisée durant la Traversée de Bordeaux en véhicules anciens organisée par l'association Atlantic Oldtimer : https://youtu.be/l97WohQH7O8?si=zJupGnI0A1ZB-4MF
- Un article publié par Sud Ouest présentant la volonté du maire de Bordeaux Alain Juppé de relancer le Grand Prix sur les Quinconces ! Publié le… 1er avril 2014, ce superbe poisson d’avril est issu de l’imagination et du talent du journaliste Benoit Lasserre (compte abonné obligatoire) : https://archives.sudouest.fr/download/1-14057412
- Une chronique radio faite en 2017 pour France Bleu par Michel Cardoze sur l’aventure des Grands Prix de Bordeaux : https://www.francebleu.fr/emissions/l-histoire-du-jour-avec-michel-cardoze/gironde/la-disparition-du-createur-du-grand-prix-automobile-de-bordeaux
- L’essai en 2018 par le magazine Gazoline de la barquette conçue par Raymond Rispal, avec laquelle il remporte sa catégorie en 1955 : https://www.gazoline.net/essais/rispal-4-cv-speciale/
- La première rencontre, dans les salons de l’Automobile Club du Sud-Ouest, entre Elodie Rosier (petite-fille de Louis Rosier) et Morgan Trintignant (fils de Maurice Trintignant) le 24 novembre 2021 à l’occasion d’une soirée consacrée au souvenir des Grands Prix de Bordeaux : https://www.facebook.com/share/1ARyL4LYPY/?mibextid=wwXIfr
- Et enfin le tour du circuit des Quinconces à vélo, filmé par Invisible Bordeaux à la fin des années 2010, le tout en vitesse accélérée et avec le plan du circuit pour se repérer : https://youtu.be/W9jRm_eu86A?si=MCRLc83yP7aqxgOO
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