LE GRAND PRIX DE BORDEAUX DU 3 MAI 1953 SUR LE CIRCUIT DES QUINCONCES
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Affiche du GP 1953 - archives ACSO |
Dès la fin de l’année 1952, l’ACSO demande l’inscription d’un Grand Prix de Bordeaux au calendrier international de la Fédération. Pour l’organisation d’une épreuve réservée aux monoplaces de type Formule 2, à l’image du règlement en vigueur dans le cadre du championnat du monde. Sur la base de l’organisation réussie de l’épreuve de 1951, la FIA accepte de réserver le dimanche 3 mai à la course Bordelaise. Ce jour-là, il s’agira donc de la seule épreuve du calendrier !
LA PREPARATION
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Plan du circuit du GP 1953 - archives ACSO |
LES COURSES ANNEXES
Les 15.000 spectateurs présents pour cette première soirée ont pu assister à la démonstration de Georges Monneret, avec un temps de 1’35’’8. La Gilera du champion Français s’est donc montrée la plus rapide devant celle de l’Italien Pagani, alors que la Norton de John Grace devance la moto du champion local, Jean-Pierre Bayle. Les favoris sont bien là, seul manque à l’appel Pierre Monneret qui a finalement annulé sa participation, trop fatigué par un virus passager. Il est à noter que les sidecars ont roulé en même temps que les 500cm3.
Concernant les Tourisme amélioré, de nombreux pilotes originaires de la région veulent montrer leur combativité dans les garages et sur la piste, l’Ecurie Atlantique étant évidemment présente en force avec seize voitures engagées. Ils pourront rivaliser le lendemain dans un format totalement inédit. En effet, du fait des nombreuses épreuves et d’une programmation contrainte pour ne pas trop perturber la vie Bordelaise, une seule course aura lieu. Toutes les voitures y prendront part, et deux classements seront édités selon la cylindrée et donc la catégorie. Dix-neuf places ont été accordées pour cette course, selon le classement issu des temps réalisés lors de cette séance du vendredi. Cette session est donc une véritable séance de qualification. La Simca de Lucien Barthe y signe le meilleur temps devant Amy, Calès, Lauga, Mazouin, Armagnac…
Les nuages et un vent du nord accueillent fraichement à 14h15 les spectateurs pour le départ de la course de ces Tourisme amélioré, première épreuve au programme en ce samedi 3 mai. La lutte est féroce dès le baisser du drapeau, et rapidement trois voitures creusent un écart significatif en tête. Il s’agit de celles de Barthe (n°4), Calès (n°16 avec une Simca Spéciale aux allures de monoplace) et Amy (n°20). Les essais de la veille sont donc confortés. Au 6ème tour, Calès rencontre des ennuis mécaniques et laisse les deux autres pilotes en découdre pour la victoire tout en gérant déjà les dépassements des premiers retardataires. Alors que quelques abandons sont signalés, comme de Bruchard ou Mazouin, Barthe rate le virage de sortie de la Place des Quinconces au 12ème tour, s’appuie sur les bottes de paille pour reprendre sa trajectoire mais doit laisser Amy prendre le commandement avec sa Peugeot. Dans le cadre d’un superbe duel qui passionne les spectateurs dans les tribunes et sur les pelouses, Barthe reprend la tête deux tours plus tard et réussit à s’échapper pour signer une victoire méritée au volant de sa Simca spécialement carrossée par les Bordelais Ferrer et Lacoste. Pour conforter cette victoire de l’un de ses représentants, toutes les coupes de cette épreuve sont remportées par des pilotes de l’Ecurie Atlantique.
Après ces 45 minutes dédiées à l’automobile, le MCB prend la main. Pour fêter cette journée, le club avait d’ailleurs organisé un grand rassemblement dès 8h30, sur la Place Pey-Berland. Un véritable défilé a ensuite eu lieu dans de nombreuses artères de la ville pour rejoindre les Allées de Tourny, aux abords du circuit, en fin de matinée.
La course des 500 cm3 est lancée à 15h40. Un groupe se détache rapidement et dès le 5ème tour, la victoire ne semble pouvoir échapper à un quintet constitué de Bayle, Burgraff, Guit, Grace et Monneret. Seul un favori manque à l’appel, Nello Pagani qui a déjà dû s’arrêter à son stand pour changer de bougie. Si Burgraff a été en tête, Monneret le dépasse au 10ème tour en signant le meilleur tour en course. Dans le cadre d’une véritable course par élimination, Bayle doit faire un passage aux stands pour tenter de réparer son embrayage au 17ème tour grâce à l’emploi d’un seau d’eau en guise de refroidissement, suivi peu après par Grace. Les deux hommes doivent rapidement renoncer.
Les positions sont dès lors quelque peu figées, les seuls évènements étant les abandons qui rythment la course. Avec près d’un tour d’avance sur son dauphin, Monneret sur Gilera triomphe sous les acclamations du public.
Pour les spectateurs, la course des sidecars doit permettre de retrouver de l’excitation sur la piste. De toute manière, la technique si acrobatique du pilotage de ces machines est un spectacle qui captive naturellement l’attention de tous. Au plan sportif, René Betemps (associé à Georges Burgraff) s’échappe rapidement, Murit étant le seul à pouvoir le suivre. Et même mieux, puisque les deux hommes se disputent la tête de la course à plusieurs reprises. Entre le 11ème et le 19ème tour, c’est un véritable chassé-croisé qui rend difficile la tâche des chronométreurs et des officiels.
Puis Betemps se retrouve soudainement en délicatesse avec son sidecar, perd plusieurs secondes et doit même marquer un court arrêt à son stand. Dès lors, Jean Murit et son coéquipier André Emo peuvent se permettre de gérer leur course lors des derniers tours et de faire retomber leur adrénaline, avant de passer en vainqueurs sous le drapeau à damier.
Cette journée a été un superbe prélude pour l’alléchant plateau du Grand Prix.
Les conditions climatiques ont clairement changé en ce dimanche, et de nombreux rayons de soleil réchauffent l’atmosphère et subliment l’architecture du Port de la Lune. Plutôt que de se rendre sur le Bassin d’Arcachon pour le retour des beaux jours, les Bordelais décident en grande partie de rester en ville pour assister au spectacle mécanique qui démarre par une nouvelle épreuve, courte, pour les sidecars. Jean Murit y confirme son triomphe de la veille, Betemps étant victime d’ennuis mécaniques à la fin des quinze tours de course. Décidément !
La place est ensuite laissée aux monoplaces pour ce qui doit constituer le bouquet final.
LE GRAND PRIX
Après la présentation officielle des concurrents, les voitures sont poussées par les mécaniciens sur leur emplacement de la grille de départ, alors que les pilotes mettent leur casque, un équipement rendu désormais obligatoire par la Commission Sportive Internationale. Comme le souligne L’Auto-Journal dans son édition du 15 mai, Jacques Chaban-Delmas y décroche le record du maire le plus rapide de France. Réélu en tout début d’après-midi, il peut rejoindre les Quinconces pour assister au départ et tenir le drapeau tricolore. A 15h05, le signal est donné par Maurice Henry et alors le vacarme assourdissant des moteurs 2 litres résonne dans tout Bordeaux.
Mal parti, Luigi Villoresi ne peut réellement profiter de sa pole position issue des essais. En grand champion, Alberto Ascari prend alors le commandement pendant que derrière lui Villoresi réussit à résister à l’attaque de Trintignant au premier freinage, et conserve la deuxième place. Pétoulet est même dépassé par Farina avant la fin de la première boucle. Derrière, de Graffenried et Fangio remontent vers les premières places. Toutefois, le pilote Suisse est rapidement ralenti par une fuite d’huile. Il faut savoir qu’il avait dû changer durant la nuit de vendredi à samedi sa boite de vitesse et le pont de sa Maserati.
Au 8ème tour, Villoresi réussit à dépasser Ascari et prend la tête. Deux tours plus tard, ils dépassent tous les deux les trois HWM et la Connaught, clairement dépassées techniquement par les Ferrari. Le rythme des leaders est incroyable. Une vitesse soutenue, sans aucun répit pour les hommes et les mécaniques. Ascari et Villoresi s’échangent le commandement à plusieurs reprises, alors que derrière eux, Farina, Trintignant, Fangio, de Graffenried, Bayol, Whitehead, Rosier, Schell… ont des positions figées. C’est une véritable course d’équipe pour la Scuderia, menée depuis les stands par Nello Ugolini. Une volonté affirmée de mettre le plus possible de pilotes à un tour, et ce le plus rapidement.
Trente secondes derrière le trio Italien, Trintignant possède une petite avance sur Fangio. L’Argentin, à la lutte avec de Graffenried, réussit à compenser grâce à sa science du pilotage sa moindre vitesse de pointe par de meilleurs passages en virages. Et alors que les premiers abandons sont à déplorer, Ascari réussit au 41ème tour à prendre un tour à Fangio. Il y a véritablement deux courses dans ce Grand Prix. Seul Trintignant peut faire le lien.
Le premier coup de théâtre se produit au 57ème tour. Bien installé à la troisième place, Nino Farina (n°6) doit s’arrêter à son stand à la suite de problèmes de boite de vitesse. Un élément décidément mis à rude épreuve sur ce tracé. L’abandon est annoncé, et la remise en état de la monoplace débute déjà pour les mécaniciens. Une course contre la montre réussie puisque, la semaine suivante, Farina remportera avec ce châssis le Grand Prix de Naples.
Trintignant (n°20) se retrouve donc sur le podium virtuel de la course… pour seulement cinq tours ! La Gordini s’arrête en effet au niveau de la Place de la Bourse, pont cassé. La malchance du pilote provençal déjà connue en 1951 n’est donc pas contrecarrée par la traditionnelle présence de son petit ours en peluche fétiche. Un ourson de la taille de la paume de sa main, qu’il garde accroché à sa tenue de course.
La physionomie du Grand Prix présente donc désormais deux Ferrari au commandement, suivies à un tour par Fangio sur Gordini. Peu après la mi-course, la cause semble entendue alors que Mieres, lanterne rouge retardé par des ennuis de bougies, est signalé à sept tours. Pour sa part, Louis Chiron est rappelé par les commissaires de piste. Il est exclu de l’épreuve. La raison : il a été poussé au départ de son stand au 67ème tour à la suite de son ravitaillement par deux mécaniciens, une manœuvre clairement interdite par l’article 22 du règlement. Une disqualification parfois mal comprise de certains journalistes, à l’image de Roger Couderc. La voix du rugby, envoyé spécial de L’Auto-Journal à Bordeaux, dénonce ainsi cette décision dans son compte-rendu et en profite pour mettre en avant le caractère soporifique de l’épreuve.
Sur la piste, une nouvelle boite de vitesse cède, de nouveau celle d’une Ferrari, en l’occurrence Louis Rosier (n°2) qui abandonne alors qu’il était huitième. Face à cet incident, la consigne de course de la Scuderia est clairement de figer les positions. Ascari change de rythme et gère sa mécanique, suivi de près par Villoresi.
Derrière eux, malgré son talent indéniable, Fangio semble souffrir de problèmes mécaniques sur sa Gordini et se contente également de gérer son avance sur son poursuivant. D’essayer en tout cas. Car les soupapes de son moteur montrent clairement désormais des signes de faiblesse, et de Graffenried se rapproche. Mais c’est le Suisse qui finalement abandonne au niveau du virage de la Cour-des-Aides. Revenu de loin, Bayol profite à son tour du rythme fortement ralentit de Fangio pour le doubler au 109ème tour. Installé à la troisième place, il heurte un trottoir en serrant trop un virage et se trouve victime d’une rupture de rayons sur la jante de ses roues qui le force à repasser par les stands. Il avait déjà dû changer de roue plus tôt dans la course. Grâce à cet arrêt, Fangio retrouve la place sur le podium qui lui semblait décidément promise, son nouveau poursuivant étant son coéquipier Harry Schell qui effectue les trois derniers tours uniquement avec le deuxième rapport de sa boite de vitesse. Bayol restera, lui, arrêté plus de cinq minutes, ne reprenant la piste que de justesse avant l’arrivée.
Les deux Ferrari franchissent la ligne d’arrivée triomphalement après avoir largement dominé l’épreuve. Tout naturellement, c’est Alberto Ascari qui l’emporte et qui renforce ainsi son statut de grand champion après son succès de Pau, avant de se diriger avec les autres pilotes vers la Mairie où se déroule dans la soirée la cérémonie de la remise des prix.
Très fatigué, Ascari savoure ce succès : « Ce Grand Prix de Bordeaux exige de la part des conducteurs des qualités de résistance, car tourner pendant trois heures à ce train, voilà qui éprouve durement les pilotes. Non pas que le circuit comporte des difficultés majeures, bien au contraire, mais pour ma part j’estime qu’il est un peu court. Content, je le suis, bien sûr ! » (L’Equipe, 4 mai 1953)
De son côté, Fangio est également satisfait de cette course. Il ne faut pas oublier qu’il s’agissait de son premier Grand Prix en Europe après son terrible accident le 8 juin 1952 à l’occasion du Grand Prix de l’Autodrome de Monza. Sorti de l’hôpital en septembre, il était rentré en Argentine pour achever sa rééducation et reprendre la compétition. « Je ne me sentais pas suffisamment sûr de moi pour me lancer dans la bagarre, il m’aurait fallu une période d’entrainement plus longue pour me retrouver au volant d’une Gordini. Ce ne fut malheureusement pas le cas, car il y a moins de huit jours je ne savais pas encore que je courrais à Bordeaux. Cette troisième place que j’ai apportée à Amédée Gordini, je l’ai obtenue avec une certaine chance sans doute, mais n’est-ce pas le moment de répéter qu’il n’y a que le résultat qui compte ? » (L’Equipe, 4 mai 1953)
Une nouvelle organisation réussie pour l’ACSO et le MCB, permettant à Louis Baillot d’Estivaux de se demander quelques jours plus tard dans une tribune de l’hebdomadaire Notre Bordeaux : « Bordeaux va-t-il devenir la capitale du sport automobile ? »
ENGAGÉS ET CLASSEMENTS DES COURSES ANNEXES
Engagés
1 - Jean-Pierre BAYLE (France) - Norton
2 - Georges BURGRAFF (France) - Norton
3 - Jean MURIT (France) - Norton
4 - John GRACE (Angleterre) - Norton
6 - Hans STAMM (Suisse) - Gilera
7 - Jacques PLANQUE (France) - Norton
8 - Jacques INSERMINI (France) - Matchless
9 - Roland GAUCH (France) - Norton
10 - Georges MONNERET (France) - Gilera
15 - Georges SOUBIE (France) - Vincent HRD
16 - Nello PAGANI (Italie) - Gilera
17 - Guy MECHIN (France) - Norton
32 - GUIT (France) - Gilera
Classement
1. Georges MONNERET en 1h03’28’’
2. BURGRAFF, à 1’30’’
3. GUIT, à 1 tour
4. GAUCH, à 1 tour
5. PAGANI, à 1 tour
6. PLANQUE, à 2 tours
7. MECHIN, à 3 tours
SIDECARS
Engagés
18 - Jean MURIT (France) - Norton
19 - André REICHLIN (Suisse) - Norton
20 - René BETEMPS (France) - Norton
21 - Hendricus STEMAN (Pays-Bas) - Norton
22 - Eddie SUMMERS (Angleterre) - Norton
23 - Hans STAMM (Suisse) - Norton
24 - Jacques INSERMINI (France) - Norton
25 - Rudolph KOCH (Allemagne) - NSU
26 - Roland BENZ (Suisse) - Norton
27 - Christian THEYS (France) - Norton
28 - Georges SOUBIE (France) - Vincent HRD
29 - Pierre MICHEL (France) - Norton
Classement (samedi)
1. Jean MURIT en 53’59’’5
2. BETEMPS, à 1’23’’
3. INSERMINI, à 1 tour
4. REICHLIN, à 1 tour
5. THEYS, à 1 tour
6. MICHEL, à 2 tours
7. BENZ, à 5 tours
8. SUMMERS, à 9 tours
Classement (dimanche)
1. Jean MURIT en 27’09’’8
2. BENZ, à 12’’
3. INSERMINI, à 57’’
4. MICHEL, à 1’10’’
5. THEYS, à 1 tour
6. STEMAN, à 1 tour
TOURISME
750 et 850 cm3
Engagés (tous français)
2 - Henri de BRUCHARD - Dyna Panhard
12 - Jean MOLINIE - Panhard Junior
14 - Pierre PLISSON - Panhard Junior
18 - Pierre JABOT - Panhard Sprint
22 - Fernand POUSSE - Panhard
24 - Robert MAZOUIN - Panhard Junior
26 - Albert COGNET - Renault
32 - Raymond RISPAL - Renault
34 - Pierre MAUREL - Dyna Panhard
36 - Edmond MENEAU - Dyna Panhard
38 - François HEBRARD - Panhard DB
40 - Georges TROUIS - Panhard DB
1.500 cm3
Engagés (tous français)
4 - Lucien BARTHE - Simca spéciale
6 - Guy CHEMIN - Simca spéciale
8 - Paul ARMAGNAC - Simca spéciale
16 - Jacques CALES - Simca spéciale
20 - René AMY - Peugeot Darl’Mat
28 - Jacques LAPAILLERIE - Simca spéciale
30 - HOURCADE - Peugeot
42 - FREDMESCH (Raoul MECHAIN) - Porsche
44 - LASSEGUE - Simca
48 - Léon GRAND - Simca
50 - Marcel LAUGA - Simca Aronde
Classement
1. Lucien BARTHE en 45’32’’6
2. AMY, à 33’’
3. LAUGA, à 1’46’’
4. LAPAILLERIE, à 1 tour
5. HEBRARD, à 1 tour (vainqueur de la catégorie 750-850)
6. ARMAGNAC, à 1 tour
7. JABOT, à 1 tour
8. RISPAL, à 1 tour
9. HOURCADE, à 1 tour
10. MAUREL, à 2 tours
11. PLISSON, à 2 tours
12. GRAND, à 3 tours
ENGAGES DU GRAND PRIX
4 - Alberto ASCARI (Italie) - Ferrari 500 - Châssis 005 - Scuderia Ferrari
14 - Yves GIRAUD-CABANTOUS (France) - HWM 53 - Châssis 3 - HW Motors
18 - Roberto MIERES (Argentine) - Gordini T16 - Châssis 0032 - Gordini
26 - Peter WHITEHEAD (Angleterre) - Cooper T24 - Châssis CA-1-53
28 - Emmanuel de GRAFFENRIED (Suisse) - Maserati A6GCM - Châssis 2038 - Ecurie Platé
32 - Elie BAYOL (France) - Osca 20 - Châssis 01 - Osca
CLASSEMENT
2. Luigi Villoresi à 50"
3. Juan Manuel Fangio, à 4 tours
4. Harry Schell, à 5 tours
5. Elie Bayol, à 7 tours
6. Johnny Claes, à 8 tours
7. Prince B. Bira, à 9 tours
8. Roberto Mieres, à 10 tours
Pole position :
Luigi Villoresi
Meilleur tour en course :
Nino Farina en 1’24"6 (104,588 km/h)
Toulo de Graffenried, pont (103ème tour)
Lance Macklin, démarreur (80ème tour)
Louis Rosier, boite de vitesses (75ème tour)
Louis Chiron, disqualifié (67ème tour)
Maurice Trintignant, demi-arbre de roue (63ème tour)
Nino Farina, boite de vitesses (57ème tour)
Yves Giraud-Cabantous, embrayage (29ème tour)
Peter Whitehead, embrayage (28ème tour)
LIENS
è Reportage de la course pour les actualités télévisées, sur le site de la Gaumont (compte obligatoire) : https://www.gaumontpathearchives.com/index.php?urlaction=doc&id_doc=30310&rang=8
è Le compte-rendu de l’épreuve dans le quotidien local Sud Ouest (compte abonné obligatoire) : https://archives.sudouest.fr/download/1-10012812
è Le compte-rendu de l’épreuve dans l’hebdomadaire local L’Athlète : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4560699v/f1.image
è Le compte-rendu de l’épreuve dans le quotidien national L’Équipe : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100946m/f2.item
-> Le compte-rendu de l’épreuve dans le mensuel britannique Motorsport (compte abonné obligatoire) : https://www.motorsportmagazine.com/archive/article/june-1953/42/grand-prix-de-bordeaux-2/
è Photo du départ, disponible auprès de La Mémoire de Bordeaux Métropole : https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/photos/depart-du-grand-prix-automobile-de-bordeaux
-> Photo prise durant les essais de la Ferrari d’Alberto Ascari observé de près par le motard Georges Monneret, issue des archives de Sud Ouest : https://media.sudouest.fr/4744175/1000x625/so-5ccaee9e66a4bdbb645ac1f8-ph0.jpg
è Photo de la Ferrari de Nino Farina, issue des archives de Sud Ouest : https://media.sudouest.fr/2313126/1000x625/grand-prix-automobile1.jpg
è Photo du montage des tribunes en amont du Grand Prix, issue des archives de Sud Ouest : https://media.sudouest.fr/4744175/1000x625/so-5ccaec5c66a4bd8a675ac1f5-ph0.jpg
Page créée en mai 2025 // dernière mise à jour en mai 2025