1952

 LE CIRCUIT INTERNATIONAL DE VITESSE DU 4 MAI 1952 SUR LE CIRCUIT DES QUINCONCES

Affiche de l'épreuve 1952 - archives ACSO

Deux réunions vont sceller le destin du Grand Prix de Bordeaux 1952.

Tout d’abord une réunion au sein de l’ACSO en novembre 1951. Pour la commission sportive, qui s’apprête à changer de président du fait du départ vers Paris de Paul Chauveau pour raisons professionnelles, la question de la formule de l’épreuve est posée. En effet, la réglementation de la Formule 1 (monoplaces de 4.500 cm3 sans compresseur ou 1.500 cm3 avec compresseur) va perdre tout son intérêt en 1952 faute de monoplaces disponibles, et il conviendrait donc de se tourner vers la réglementation de la Formule 2 pour constituer le plateau de l’épreuve (monoplaces de 2.000 cm3 sans compresseur). Mais Louis Baillot d’Estivaux en décide autrement, considérant que peu de monoplaces pourraient être au point au printemps. Il souhaite opter pour une formule adaptée à des voitures de tourisme préparées et améliorées. Le choix est donc fait en interne de modifier la nature même de l’épreuve.

Pas encore rendue publique, cette décision va être confortée par une réunion des organisateurs de plusieurs épreuves le samedi 12 janvier 1952. Leurs discussions débouchent sur la création des Grands Prix de France de Formule 2, un véritable championnat de France de la discipline sans l’épreuve bordelaise. Ce choix de se concentrer sur la réglementation de la F2 sera d’ailleurs rapidement repris et entériné par la FIA dans le cadre des championnats du monde 1952 et 1953 à la suite des retraits de Talbot et d’Alfa Romeo. 

LA PREPARATION

A Bordeaux, la concurrence de ces Grands Prix de France ne provoque pas l’abattement général. Loin de là. Face à cette adversité, l’ACSO confirme sa décision de la réserver aux voitures de Tourisme amélioré et de Sport. Le circuit international de vitesse de Bordeaux est né. Un choix qui est également celui effectué par l’Automobile Club de Monaco pour son propre Grand Prix disputé le 2 juin dans les rues de la Principauté.

Si le tracé utilisé en 1951 est confirmé, il reste à trouver une date. Isolé sur le plan national comme international, l’ACSO pose comme critères essentiels la proximité avec Pau pour la cohésion régionale et celle avec la Foire Internationale de Bordeaux pour les installations. Le choix se porte donc sur le week-end des 3 et 4 mai, malgré l’organisation à cette date du Grand Prix de Syracuse et surtout des Mille Miglia. Cette épreuve prive donc Bordeaux de quelques coureurs potentiels.

 

Plan du circuit de l'épreuve 1952 - archives ACSO

Mis en avant aussi bien par l’ACSO que par le quotidien Sud Ouest, un argument choc fait son effet au fil des semaines auprès des potentiels concurrents et spectateurs : voir courir ou faire courir « sa voiture » ! Une réglementation large permet de réaliser de nombreuses modifications. Des changements peuvent ainsi être effectués au niveau des carburateurs, de l’échappement, de la transmission, du réservoir d’essence, du poids… Les entrainements officieux ont débuté sur l’emplacement du futur circuit un mois avant l’épreuve ! Les voitures tournent ainsi une fois la nuit tombée pour permettre aux pilotes de reconnaitre le tracé, au détriment des riverains mais sous le regard admiratif de certains futurs spectateurs. Des spectateurs qui peuvent acheter leurs places dès le 26 avril, la première session des essais étant programmée pour le vendredi 2 mai de 16h30 à 20h, pour les véhicules admis à la suite des vérifications techniques organisées le matin même à 9 heures au sein du parc fermé des Allées de Chartres.

 

Conséquence directe, la jeune Ecurie Atlantique présente ses voitures et ses pilotes le vendredi 2 mai dans la cour de la Mairie. Créée le 22 décembre 1951 afin de réunir les pilotes et passionnés de Bordeaux et de la Gironde, l’Ecurie Atlantique est située rue des Douves, dans le quartier des Capucins.  Parmi ses membres figurent Georges David, Raymond Teycheney, Marc Bigata, Marc Amiot, Lucien Barthe, Jacques Lapaillerie, Raymond Rispal, Georges Molina, René Amy, Pierre Maurel, Jacques Calès, Alain Grand ou encore Léon Grand, désigné président-capitaine de route.

LES COURSES

Des éliminatoires par catégorie auront lieu le samedi 3 mai, les meilleurs prenant part aux finales du dimanche. Ce choix de planning, avec ses multiples séances de courses, pose un problème pour la mise en place d’un plateau moto. Le temps mis à la disposition du MCB ne permet pas d’organiser les trois catégories d’épreuves moto de 1951. Afin de se mettre en concordance avec la notion de spectacle retenue par l’ACSO, le MCB décide d’organiser une course de sidecars ! Des épreuves spectaculaires sont donc attendues, avec l’alliance si particulière entre le pilote et son passager, notamment pour négocier les virages. Pour disputer une course prévue sur 80 kilomètres, le MCB réussit, dans la foulée de l’épreuve de sidecars disputée à Pau, à constituer un plateau de première qualité, avec 15 équipages engagés. Jugez plutôt : le triple champion du monde 1949-1950-1951, l’Anglais Eric Oliver ; le Champion de France en titre, Jean Murit ; son homologue Italien, Ernesto Merlo ; le Suisse Hans Haldemann ou encore les Champions nationaux de Suisse, Belgique, Autriche ou Pays-Bas.

 

Pour les automobiles, plusieurs catégories sont définies selon la cylindrée du véhicule. La première catégorie regroupe les voitures de moins de 750 cm3, la deuxième celles entre 751 et 1.500 cm3, la troisième celles entre 1.501 et 3.000 cm3 alors qu’une quatrième est créée : la Spéciale. Dans cette dernière, les améliorations techniques sont encore plus libres, et il s’agit des modèles les plus proches de véritables voitures de course.

Le succès de la formule provoque un tel engouement qu’à la clôture des engagements, ce sont 85 voitures qui sont inscrites. Des pilotes locaux, nationaux et même Belges qui disputent depuis plusieurs années les épreuves de vitesse et les rallyes de la région et du pays. Parmi ceux-ci, on peut noter côté Bordelais les membres de l’Ecurie Atlantique, le Niçois Pagnibon, vainqueur du Tour de France, le vainqueur du rallye Liège-Rome-Liège Charles de Cortanze, le créateur des DB, René Bonnet, ou encore Anne-Cecile Rose-Itier, toujours au volant et fidèle aux épreuves bordelaises.

En ce qui concerne les voitures représentées, les constructeurs Français sont en force avec les Renault, Panhard, Peugeot, SIMCA ou Citroën. Les voitures étrangères ne seront pas en reste puisque sont inscrites des Aston-Martin, des Ferrari et plusieurs Porsche.

 

Par curiosité et par passion, beaucoup de spectateurs assistent aux premiers essais du vendredi 2 mai pour voir ces voitures et ces sidecars découvrir le tracé protégé par 800 tonnes de bottes de paille. Le spectacle est prometteur, et les premières hiérarchies se mettent en place.

Les concurrents présents, certains forfaits étant à déplorer, démarrent le marathon du samedi 3 mai dès 10h, avec une réception dans les locaux du CIVB, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux créé en 1948 pour défendre les intérêts économiques du vignoble Bordelais et de ses acteurs. Chacun y reçoit un magnum de vin. A consommer avec modération évidemment… d’autant qu’à 11h30, c’est l’apéritif d’honneur qui les attend ! Remis de leurs émotions viticoles et culinaires, ils sont prêts pour les séries des éliminatoires qui se déroulent de 14h30 à 19h30, la course de sidecars s’intégrant au milieu de ce programme.

Directeur de course, le journaliste de L’Equipe Maurice Henry donne donc sous un ciel couvert le départ des éliminatoires de la première catégorie (moins de 750 cm3) à 14h30. Sur les dix-neuf pilotes au départ, dix vont pouvoir se qualifier pour la finale du dimanche. De nombreux problèmes techniques émaillent cette course remportée par Henri Domingue sur sa Dyna-Panhard (n°38). Onzième et première éliminée, Anne-Cécile Rose-Itier sur sa Renault échoue donc et doit en rester là.

 

Scindée en deux, la catégorie des 751 à 1500 cm3 réunit dans le premier groupe onze concurrents, alors que quelques gouttes de pluie apparaissent juste avant le départ. En tête dès les premiers tours de roues, Pascal Molinelli mène sa Porsche à la victoire, quatre pilotes obtenant le visa pour la finale. Le deuxième groupe comporte treize voitures. Six peuvent se hisser en finale, et Auguste Veuillet est le premier à y parvenir en remportant avec sa Porsche une course marquée par plusieurs averses. Peu de tensions dans la troisième catégorie (1501 à 3000 cm3), les sept pilotes au départ étant assurés d’être présents en finale. Pagnibon sort finalement vainqueur sur sa Ferrari de ce qui était une véritable séance d’entrainement complémentaire.

 

Directeur de la course côté motos, Pierre Fragnaud prend alors la main et, sous une pluie diluvienne, donne le départ aux sidecars, finalement au nombre de quatorze, pour une course de trente tours.

Au 2ème tour, le Belge Marcel Mazin doit abandonner. Il est en effet en proie à des douleurs devenues insupportables à sa main droite : en mettant au point sa moto, il avait été victime d’un incident qui lui avait sectionné un doigt… Un autre drame se joue au 8ème tour, sur une chaussée très glissante. Le leader Britannique Eric Oliver sort de la route au niveau du virage de la Cour-des-Aides et se retourne. Relevé avec un poignet foulé mais surtout avec une double fracture ouverte de la jambe droite, cet accident met un terme à sa saison et lui coûte donc un éventuel quatrième titre mondial consécutif avec son coéquipier, l’Italien Lorenzo Dobelli.

Le Suisse Haldemann (n°9) s’empare alors de la tête d’une course qui s’avère très difficile. Dès le 11ème tour, seulement huit sidecars sont encore en piste. La lutte pour la victoire s’intensifie alors encore. Drion (n°7) menace Haldemann et est pointé à deux secondes du Suisse au 15ème tour. Un écart encore réduit de moitié au tour suivant. Et au 19ème tour, en passant devant les tribunes, le Français prend la tête alors que Jules Deronne (associé à Bruno Leys) et René Betemps (associé à André Drivet) ont profité de cette opposition pour faire la jonction.

A dix tours de l’arrivée, quatre sidecars peuvent donc l’emporter.

Le pilote Suisse réussit toutefois à reprendre son bien au 23ème tour, Drion étant également rapidement dépassé par Deronne. En difficulté avec sa machine, le pilote français perd sa place sur le podium dans le dernier tour, alors que Haldemann a pu créer un écart suffisant lui permettant de remporter la course en moins d’une heure. Coéquipier du vainqueur, Josef Albisser devient donc le premier coureur à remporter une deuxième épreuve sur le circuit des Quinconces après sa victoire de 1951 en 175 cm3.

Courue après l’épreuve des sidecars, la course de la catégorie spéciale est remportée par une nouvelle Porsche, celle de François Picard. Le succès populaire et sportif de l’épreuve des sidecars conduit d’ailleurs le MCB à transformer la simple exhibition prévue le dimanche en une nouvelle course sprint sur dix tours.

 

Ce dimanche 4 mai est donc le jour des finales pour les voitures de Tourisme amélioré. Mais pas seulement pour elles. En effet, dans la région parisienne, à Colombes, une autre finale se prépare. Et intéresse de nombreux Bordelais, plusieurs milliers de ceux-ci étant même sur place. Il s’agit de la finale de la Coupe de France de football, opposant les Girondins de Bordeaux à l’OGC Nice. Une nouvelle concurrence pour l’ACSO, même si l’esprit sportif et l’intérêt pour cette compétition amène les organisateurs à diffuser le reportage radio du match sur les 180 haut-parleurs installés le long du circuit. Ce match, considéré comme une des plus belles finales de l’histoire et qui reste comme le premier match à avoir été télévisé en direct en France, voit les joueurs au scapulaire s’incliner 5 buts à 3 face aux aiglons Niçois… Jacques Chaban-Delmas se devait d’accompagner les Girondins et de les soutenir depuis la tribune officielle aux côtés du Président de la République Vincent Auriol. Mais il avait au préalable promis, bien avant la qualification des Girondins, de présider aux destinées de la course à l’image de l’année précédente. Et il a décidé d’honorer l’ACSO et le MCB pour le formidable travail accompli et la mise en valeur de la ville avec ce tracé. Après les épreuves, il procèdera donc dans la soirée à la remise des prix à l’Hôtel de Ville.

 

Mais avant de remettre les trophées, il faut évidemment que les courses se déroulent. Avec une météo légèrement plus clémente, la première finale voit s’opposer à partir de 14h30 neuf voitures de la première catégorie et onze de la deuxième.

 

Plusieurs forfaits redistribuent en effet un peu, pour les finales, les cartes issues des éliminatoires de la veille. Meilleur temps du samedi, Auguste Veuillet prend la tête de la course devant un trio constitué de Ferid, René Amy et Pascal Molinelli. Alors qu’une pluie fine fait son apparition, la Dyna-Panhard de Ferid est victime d’une surchauffe. Au 10ème tour, Veuillet compte 22 secondes d’avance sur la Peugeot d’Amy. Multipliant les records du tour, Veuillet continue de se détacher irrésistiblement au fil des tours, alors qu’un doublé Porsche se profile à la suite du dépassement de Molinelli sur Amy à cinq tours de l’arrivée. Au passage du drapeau à damier, après trente boucles, seuls les trois premiers sont dans le même tour alors que seize voitures sont à l’arrivée ! 

 

La domination d’Auguste Veuillet met encore mieux en valeur la victoire de sa Porsche 356 SL. Un succès essentiel en termes de promotion commerciale pour ce pilote, par ailleurs créateur en 1947 de la société Sonauto (initialement Saône-Auto), une structure avec laquelle il est devenu le distributeur Porsche pour le territoire Français quelques mois après avoir acheté une voiture en 1950.

 

La finale de la troisième catégorie (1501 – 3000 cm3) débute à 15h45. Les sept pilotes y disputent donc là leur seule véritable course du programme. Grandissime favori sur sa Ferrari 225 S, Pagnibon ne laisse à personne le soin de dominer et de remporter la course. Une course monotone, presque une procession sous la pluie se déroule derrière lui pendant que les spectateurs se passionnent plus pour la retransmission de la finale de football !

Comme décidé la veille au soir, les sidecars reprennent ensuite la piste. Malgré la faible distance de ce sprint, pas moins de quatre pilotes se partagent la tête au fil des dix tours, et c’est finalement Drion qui prend sa revanche de la veille.

 

A 17h30, le départ de la troisième et dernière finale réservée à la catégorie spéciale est donné à rien moins que dix-huit voitures. Alors que la lutte est intense entre les leaders, un violent orage éclate et rend la chaussée terriblement piégeuse. La prudence et la sécurité prennent le pas sur la vitesse et la compétition, malgré quelques belles passes d’armes comme celle entre la DB de René Bonnet et la Simca de Valmont Pierreisnard. Parti en tête, François Picard remporte cette finale au volant de sa Porsche devant la Peugeot d’Alexis Constantin.

Faussé par les conditions météorologiques changeantes, un classement général toutes catégories confondues est tout de même édité. Reprenant les temps réalisés dans le cadre des différentes finales, ce classement virtuel est remporté par les Ferrari de Pagnibon et Farnaud, devant les Porsche de Veuillet et Picard. Désigné ainsi vainqueur toutes catégories du circuit international de vitesse de Bordeaux, Pierre Boncompagni, dit Pagnibon (n°130), confirme son statut de véritable spécialiste des voitures de sport.

 

Pour l’ACSO, le pari était osé mais il est remporté, et sa légitimité d’organisateur est renforcée au moment de réfléchir à l’épreuve de 1953.

Pour le MCB, le succès populaire est incontestable et le Président André Brunetière en profite pour organiser quelques jours plus tard, le 22 mai 1952, une série d’épreuves sur la piste du vélodrome entourant la pelouse du Parc Lescure.

ENGAGÉS ET CLASSEMENTS

SIDECARS

1 - Roger SCEAUX (France) - Norton              

2 - Robert HOFFSTETTER (France) - Norton              
3 - René BETEMPS (France) - Norton              
4 - Jean MURIT (France) - Norton
5 - Ernesto MERLO (Italie) - Gilera
6 - Eric OLIVER (Angleterre) - Norton
7 - Jacques DRION (France) - Norton
8 - André REICHLIN (Suisse) - Norton
9 - Hans HALDEMANN (Suisse) - Norton
10 - John INGLIN (Suisse) - Norton
11 - Jules DERONNE (Belgique) - Norton
12 - Siegfried VOGEL (Autriche) - Norton
14 - Hans STEMAN (Pays-Bas) - Norton
15 - Marcel MAZIN (Belgique) - Norton
16 - Rudolf KOCH (Allemagne) - BMW

course du samedi (30 tours)
1Hans HALDEMANN en 55’30’’6
2DERONNE, à 2’’
3BETEMPS, à 1’51’’
4DRION, à 1 tour
5SCEAUX, à 2 tours
6REICHLIN, à 2 tours
7HOFFSTETTER, à 2 tours
8VOGEL, à 3 tours

course du dimanche (10 tours)
1Jacques DRION en 19’11’’9
2DERONNE
3MERLO
4VOGEL
5HALDEMANN
6KOCH

TOURISME

Catégorie 1 – Moins de 750 cm3
Au départ de la course éliminatoire du samedi                                                                   
2 - Jack MEILLAN - Renault                           
4 - Henri DE BRUCHARD - Panhard                          
10 - Yves FRAIGNEAU - Renault                           
12 - Pierre MAUREL - Panhard                          
14 - Roger PASQUIER - Renault                           
16 - Pierre LAMARQUE - Renault                           
18 - Alfred PASCAUD - Renault                           
20 - Pierre LARRUE - Panhard                          
22 - Frank BONNAFY - Renault                           
24 - Raymond RISPAL - Renault
26 - Georges DURANT - Renault
28 - Anne-Cécile ITIER - Renault
30 - Robert JACOT - Renault
32 - Jean BROQUE - Renault
36 - Edmond MENEAU - Panhard
38 - Henri DOMINGUE - Panhard
40 - Yvon CARLUS - Panhard
42 - Albert COGNET - Renault
44 - SOL-DOURDIN - Panhard
Catégorie 2 - Moins de 1.500 cm3
Au départ de la course éliminatoire du samedi                                                                   
50 - Jacques LAPAILLERIE - Darl-Mat                        
54 - Pascal MOLINELLI - Porsche                           
62 - René AMY - Peugeot                          
64 - Lucien BARTHE - Simca                              
66 - Léon GRAND - Simca                              
70 - Jacques CALES - Simca                              
72 - Jean BLUM - Simca                              
76 - Roger CARON - Simca                              
78 - Max DUMOULIN - Peugeot                          
80 - Raymond CAZES - Peugeot                          
82 - Marcel LAUGA - Simca                              
84 - Olivier PRIEUR - Simca                              
86 - FERID - Simca
88 - Gordine HAMMERSLEY - Peugeot
90 - Robert GAVINET - Simca
92 - Auguste VEUILLET - Porsche
94 - Jacques TARDIEU - Peugeot
98 - HOURCADE - Peugeot
100 - Gonzague OLIVIER - Simca
102 - Louis HERY - Simca
104 - DUPORT - Peugeot
106 - MANZI - Simca
108 - Daniele FOUFOUNIS - Simca
142 - MENIAL - Simca
Catégorie 3 - Moins de 3.000 cm3
Au départ de la course éliminatoire du samedi                                                                   
110 - Lucien PAILLER - Citroën                           
112 - Stephan WATSON - Aston-Martin                  
114 - Hewit WYNDHAM - Frazer-Nash                    
122 - Robert JACOB - Renault
124 - Alfred BROCH - Citroën
128 - Lucien FARNAUD - Ferrari
130 - PAGNIBON - Ferrari
Catégorie 4 - Moins de 1.500 cm3 modifications « libres »
Au départ de la course éliminatoire du samedi                                                                   
52 - François PICARD - Porsche                           
60 - Guy MICHEL - Peugeot                          
140 - Jean BORDAS - Peugeot                          
144 - Alexis CONSTANTIN - Peugeot                          
148 - Henri de BRUCHARD - Panhard                          
150 - Georges DE KANDO - SIATA                              
152 - Valmont PIERREISNARD - Simca                             
154 - Raymond TEYCHENEY - Renault
160 - Paul GUIRAUD - Peugeot
162 - Lucien BARTHE - Simca
166 - Marcel PIVETEAU - Simca
172 - René BONNET - DB
180 - POINCET - Peugeot
182 - Paul ARMAGNAC - Simca

Classements
 Finale Catégories 1 et 2
1Auguste VEUILLET en 56’17’’4
2MOLINELLI, à 1’20’’
3AMY, à 1’44’’
4DOMINGUE, à 1 tour (vainqueur de la catégorie 1)
5BARTHE, à 1 tour
6RISPAL, à 1 tour
7DE BRUCHARD, à 1 tour
8COGNET, à 1 tour
9CARLUS, à 2 tours
10OLIVIER, à 2 tours
11. LARRUE, à 2 tours
12MAUREL, à 2 tours
13LAUGA, à 3 tours
14SOL-DOURDIN, à 3 tours
15MEILLAN, à 3 tours
16BONNAFY, à 3 tours

Finale Catégorie 3
1PAGNIBON en 52’32’’5
2FARNAUD, à 1’36’’
3WYNDHAM, à 1 tour
4PAILLER, à 2 tours
5WATSON, à 2 tours

Finale Catégorie 4
1François PICARD en 57’03’’8
2CONSTANTIN, à 16’’
3HEURTAUX*, à 40’’
4BONNET, à 1 tour
5BARTHE, à 1 tour
6MICHEL, à 1 tour
7ARMAGNAC, à 2 tours
8PIERREISNARD, à 3 tours
9DE BRUCHARD, à 3 tours
*présent uniquement lors de la finale, sur Porsche

Podium du classement toutes catégories confondues
1PAGNIBON
2FARNAUD
3VEUILLET

LIENS

è Le compte-rendu de l’épreuve dans le quotidien local Sud Ouest (compte abonné obligatoirehttps://archives.sudouest.fr/download/1-9991062

è Le compte-rendu de l’épreuve dans l’hebdomadaire local L’Athlète : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45606474/f1.image

è Le compte-rendu de l’épreuve dans le quotidien national L’Équipe : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t51012604/f3.item

è Photo du départ de la course des voitures de tourisme, issue des archives de Sud Ouest. Au premier rang N°54 Molinelli (Porsche) arrivé 2e, n°38 Domingue (Panhard) arrivé 4e, n°92 Vevillet (Porsche) vainqueur, derrière n°86 Ferid, N° 62 Amy (Peugeot) arrivé 3e, n°64 Barthe (Simca) : https://media.sudouest.fr/2313126/1000x625/en-1952-le-grand-prix.jpg

è Photo de la Ferrari de Pagnibon durant la course des voitures de tourisme, issue des archives de Sud Ouest : https://media.sudouest.fr/2313126/1000x625/magnifique-virage-a.jpg

è Photo de l’épreuve de sidecars, avec Roger Sceaux (#1) et René Betemps (#3), issue des archives de Sud Ouest : https://media.sudouest.fr/2313126/1000x625/des-courses-de-motos.jpg

Page créée en mai 2025 // dernière mise à jour en mai 2025